Crash de l’A320 : l’accident livre ses secrets

 
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La récente enquête menée sur le crash de l’A320 de la compagnie AirAsia a mis à jour de nouveaux éléments. Même si l’accident date de décembre dernier, les investigateurs n’ont pas arrêté les recherches pour démêler le fin mot de l’histoire. Pour récapituler, ce crash a eu lieu en mer de Java et à fait plus de 160 morts. L’avion devait se rendre à Singapour.

Crash de l’A320 : l’accident livre ses secrets

Crash de l’A320 : l’accident livre ses secrets

Ce que beaucoup ont traduit comme un acte terroriste ne s’est révélé qu’être un dysfonctionnement de l’appareil. En effet, l’origine de l’accident provient d’une pièce défectueuse selon le rapport final des enquêteurs indonésiens. Le Comité National de la Sécurité des Transports a également indiqué que les problèmes liés au gouvernail de l’Airbus ont incité les pilotes à utiliser le mode manuel alors que le climat n’était pas favorable à cela.

Un rapport clair et complet

Le rapport final évoque en détail le déroulement de l’accident. La fissure située au niveau du système qui contrôle le gouvernail avait déclenché des alarmes répétitives. Comme tout bon pilote qui se respecte, ceux de l’A320 devaient prendre une décision qui a malheureusement coûté la vie à de nombreux passagers. Ils avaient décidé de disjoncter une partie du système afin de le réinitialiser. Bien que cette initiative ait fonctionné, le pilote automatique s’est retrouvé désactivé ce qui a déstabilisé l’avion pour ensuite le conduire à sa perte. Si le temps n’était pas aussi mauvais, les pilotes auraient sans nul doute réussi à maintenir l’appareil sur son cap et à atteindre la zone d’atterrissage même sans pilotage automatique.

Cependant, un fait reste étrange pour les enquêteurs. Selon les enregistreurs de vol trouvés dans les restes de l’appareil, l’A320 avait exécuté une montée extrêmement brutale avant de décrocher et de retomber dans la mer. Les spécialistes ont affirmé que cette action était anormale surtout pour un avion de ligne. C’est dans la zone du pot-au-noir, particulièrement réputée pour ses déséquilibres météorologiques, que le crash s’est produit.

Tout cela remet donc en question la qualité de la sécurité aérienne en Indonésie. Le score est loin d’être favorable et des révisions devront encore être effectuées au sein des différentes compagnies pour que de tels accidents ne se reproduisent plus. Pour information, un avion de ligne semblable avait dégringolé dans les montagnes de Papouasie en août et en fin juin, un appareil de l’armée indonésienne avait fait 142 morts en s’écrasant dans un quartier de la ville de Medan.

Crash d'un avion d'AirAsia

Crash d’un avion d’AirAsia

Un pays en mauvaise position

La sécurité aérienne est très importante et doit être suivie de près. Le transport de civils d’un pays à un autre constitue la priorité des compagnies aériennes et leur mission principale est de ramener tous les passagers à destination même dans les conditions les plus difficiles. Comment peut-on avoir confiance aux prestations d’une compagnie si elle ne parvient même pas à faire réviser correctement ses appareils. Le crash de l’A320 est un fait de plus qui vient s’ajouter au pauvre bilan de l’Indonésie en matière de sécurité aérienne. Le pays devra encore beaucoup travailler pour améliorer sa réputation dans le domaine du transport aérien.

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