Crash du vol QZ8501 : l’écoute de la boîte noire a permis d’écarter l’hypothèse d’un acte terroriste

Le 28 décembre 2014, les écrans de radar ont perdu de vue le vol QZ8501. Celui-ci s’est crashé dans la mer de Java à peine quarante minutes après le décollage.
Les responsables de la sécurité des transports en Indonésie ont déclaré ne pas avoir entendu d’explosion ou de détonation lors de l’écoute des conversations enregistrées dans le cockpit par la boîte noire.

Quelques temps après le repêchage de la première boîte noire, la deuxième a été localisée et une partie de la queue de l’aéronef a été remontée à la surface.
Concernant les circonstances de ce crash de l’avion de la compagnie Air Asia, l’hypothèse d’un acte terroriste a pu être écartée. En effet, selon l’agence Reuters, l’écoute des boîtes noires ont révélé que le crash s’est produit en pleine mer le mois dernier. Lundi, la commission indonésienne de sécurité des trasports (NTSC) a déclaré que les conversations enregistrées dans la cabine de pilotage ne laissent suspecter aucun attentat terroriste.
D’après les précisions communiquées par Nurchayo Utomo, un enquêteur de la NTSC, aucune voix autre que celles des pilotes n’a été entendue à travers les conversations enregistrées par les boîtes noires. Pour l’heure, la thèse d’un éventuel acte de terrorisme peut donc être écartée.

Le crash n’a laissé aucun survivant

Selon Hananto, les dernières minutes d’enregistrement de conversations précédant le crash ne laissent entendre que le son des signaux d’alarme et des machines. Les enquêteurs devront alors se pencher sur ces enregistrements et filtrer les sons pour transcrire intégralement tout ce qui s’était dit entre les membres de l’équipage dans le cockpit.
Le vol QZ850 reliait Surabaya (Indonésie) et Singapour. Le 28 décembre, il a complètement disparu des écrans des radars indonésiens. Il s’est crashé en mer de Java environ 40 minutes après le décollage. Parmi les 162 personnes à bord, incluant les membres de l’équipage, il n’y a eu aucun survivant.