L’apaisement dans l’aviation commerciale ne doit pas être masqué par la crise d’Air France

 
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Dans le secteur du transport aérien, la situation économique s’améliore, mais la crise au sein de la compagnie française est en passe de prendre le dessus. Actuellement,  le fret et le trafic passagers commencent à prendre le bon rythme, les chiffres d’affaires se redressent avec un cours du pétrole en dégringolade.

Des chiffres contradictoires

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Dès que l’on évoque le nom d’Air France-KLM, le côté positif du point de vue économique dans le domaine de l’aviation tend à s’effacer. Pourtant, il s’avère que dans d’autres pays européens, ce secteur commence à retrouver ses ailes depuis l’été de l’année dernière et la chute du cours du pétrole y est pour quelque chose. En parallèle, l’euro commence à prendre le dessus face au dollar, ce qui ne fait que du bien à la trésorerie des compagnies aériennes. De plus, la croissance américaine commence à redémarrer. Si l’on se réfère à l’IATA, qui regroupe et régule tout ce qui est aviation en ligne, on a constaté une hausse de 6% du trafic passager. Du côté de la Bourse,   on note que l’indice S&P Composite 1500 Airlines s’accorde plus de 20%.

Cette croissance est à l’avantage de ceux qui ont eu le sens de l’anticipation, avec le développement des compagnies low cost et le positionnement sur le marché des compagnies asiatiques concernant les destinations lointaines, classes affaire et première confondues.  Les salles des marchés élisent non seulement RyanAir et EasyJet, mais aussi British Airways, transformée en IAG (International Airlines Group) à l’issue de sa fusion avec les Iberia et Vueling. Selon Yann Derocles, le fait de redéployer les capacités devra permettre d’enclencher les résultats futurs.  Quant à Lufthansa, elle est jugée peu coûteuse, même si son PE 2016 atteint 6. Mais la compagnie Air France-KLM suit-elle les tendances de croissance ? Pour être fixé là-dessus, il vaut mieux encore attendre quelques mois.

Lire aussi – EasyJet : Histoire de la compagnie low cost EasyJet

Les activités aéroportuaires ne doivent pas être négligées

Selon Eric Labbé, gérant des fonds CPR Middle-Cap France et CPR Euro High Dividend, l’ADP, qui a connu une croissance de plus de 7%, ne doit pas être négligée. Si on ne la considère pas comme une société foncière, elle possède pourtant un énorme patrimoine qui permet de développer les commerces. D’autre part, il y a le hub de Roissy, qui possède deux pistes pouvant accueillir plus de mouvements d’avions, contrairement à Amsterdam ou d’autres aéroports en phase d’être saturés. Mais en matière de privatisation future, il ne faudra pas oublier ADP. Le PE 2016 dépasse légèrement 20. Mais il  reste un petit côté sombre : la confusion autour du futur grand aéroport d’Istanbul. Les travaux de sa construction n’ont pas été attribués à la France. Il semblerait qu’un projet de plateforme est en cours pour 2017.

Un métier peu connu mais non négligeable

Il ne faut pas non plus oublier certains métiers, dont le ceux du GDS, des réservations et ventes des sièges, les groupes hôteliers et bien d’autres encore.  Deux sociétés cotées attirent l’attention des investisseurs : Sabre et  Amadeus.

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