Omicron retarde la reprise du trafic aérien

 
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Avec une reprise intéressante du trafic aérien à l’aéroport Montréal-Trudeau ces derniers temps, on pensait voir la lumière au bout du tunnel. Mais la persistance du variant Omicron replonge le monde de l’aviation dans une obscurité. Outre les impacts du covid des deux dernières années, les compagnies aériennes doivent désormais modifier leurs plans pour l’hiver en annulant des vols.

Destination soleil : de nombreuses annulations de vols enregistrées

Vols annulés à cause de Omicron

Air Canada et Air Transat ont annoncé l’annulation de leurs vols et le remboursement des voyageurs. Selon le communiqué d’Air Canada, leurs vols seront suspendus du 24 janvier au 30 avril 2022. Les vols annulés concernent particulièrement  plusieurs destinations où les demandes ont été réduites.

Il s’agit d’Antigua, Aruba, Samaná, Curaçao, Exuma, la Grenade, Puerto Plata, Santo Domingo, les Bermudes, Grand Cayman, La Havane, et bien d’autres encore.

Par ailleurs, Air Canada précise que seuls 7 % de sa clientèle sont affectés par cette décision. La compagnie aérienne maintient les vols vers 23 destinations soleil. Les annulations ne portent que sur les vols vers les zones où Omicron resurgit et de nouvelles règlementations des administrations ont affaibli la demande.

Dans le cas d’Air Transat, la compagnie a annulé près de 30 % de ses vols du 6 janvier au 25 février 2022. Pour cette compagnie, l’annulation des vols est due à une baisse de la rentabilité causée par un faible taux de remplissage.

Aucune réduction d’effectifs prévue pour le moment

consequences vols annulés

Air Canada précise que les prochaines annulations de vols n’engendreraient pas une réduction d’effectifs du personnel.  De son côté, Air Transat dit évaluer la situation en fonction de l’évolution du variant Omicron et de ses impacts à l’aide d’ « une base quotidienne ». Les décisions d’une réduction d’effectif ou non seront prises le moment opportun. En cas de besoin, Air Transat pourrait également ajouter d’autres modifications sur le reste de son programme d’hiver.

Pourtant, un vent d’optimisme soufflait

En novembre 2021, plus de 700 000 passagers ont été enregistrés à l’aéroport Montréal -Trudeau. Un tel engouement pour le voyage n’a pas été constaté depuis le début de la pandémie. Ce bilan représente quatre fois plus que celui de novembre 2020. En revanche, le chiffre se trouve bien en deçà du bilan du trafic aérien prépandémique. En novembre 2019, près de 1,4 million de voyageurs embarquaient et débarquaient à l’aéroport.

D’après Mehran Ebrahimi, professeur à l’UQAM et directeur de l’Observatoire international de l’aéronautique et de l’aviation civile, le succès de la vaccination au niveau des pays riches a avantagé la reprise des activités au sein des compagnies. Les avions volaient de nouveau, tout le personnel reprenait leur travail (pilote, gens de maintenance, etc.)

Face à cette situation plus améliorée, les compagnies prévoyaient un trafic bien plus fructueux durant les jours de fêtes. Mais, Omicron a complètement changé la donne. Avec des estimations selon lesquelles les activités du secteur reviendraient à la normale d’ici fin 2022 au lieu de 2024, le trafic aérien est loin d’être tiré d’affaires.

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