Dordogne : un avion de tourisme manque de peu un crash fatal

 
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Mardi 19 mai aux environs de 17 h 45, un avion de tourisme manque de peu un crash qui lui aurait été fatal à Bergerac, en Dordogne.

 

Le contexte de l’histoire

Le petit avion de tourisme, un Piper Twin Comanche bimoteur, avait à son bord cinq personnes dont deux enfants âgés respectivement de 15 et 9 ans. Il a une capacité de six personnes en tout donc il était totalement dans les normes. L’avion appartient à un Anglais qui souhaitait le vendre à un Canadien, ex-pilote de chasse puis pilote de ligne. D’ailleurs, l’avion était en plein vol préalable à l’achat lorsque l’incident s’est produit. Pour tester la nouvelle acquisition, les cinq personnes sont montées à bord de l’avion qui était basé à l’aérodrome de Turweson, en plein cœur de l’Angleterre. Le vol d’essai s’est bien déroulé jusqu’au moment de se poser à Bergerac.

 

La cause de l’accident

Alors que le petit groupe s’apprêtait à atterrir, l’avion a refusé de se poser correctement. Selon les pilotes, la roulette de nez (roue qui se situe à l’avant de l’appareil) a refusé de se déployer. Face à ce souci non négligeable, les pilotes sont restés calmes et ont décidé de continuer à voler jusqu’à ce que les réservoirs de carburant soient vides. Ils sont donc montés à plus de 3 000 pieds et ont effectué trois fois le tour des pistes. Les personnes chargées de l’enquête ne comprennent toutefois pas, pourquoi l’avion n’a pas atterri à l’aéroport de Bergerac qui se situe à proximité du champ où il a finalement échoué. Ce qui est sûr, c’est que c’est le pilote Canadien, l’acheteur potentiel, qui a pris les commandes de l’avion dès que la roulette de nez n’a pas pu être déverrouillée et que c’est grâce à lui, si au final, l’avion a réussi son atterrissage d’urgence sans trop de mal.

 

Atterrissage dans des champis de vignes et de pruniers

Avant de s’immobiliser avec l’aile droite presque coupée en deux, le Piper Twin Comanche a d’abord touché une parcelle de vignes plantée récemment avant de finir sa course folle dans un champ de pruniers. Plusieurs piquets de quelques centimètres, de jeunes pieds de vignes et quelques jeunes arbres ont ainsi été écrasés. Avant de s’immobiliser sur le ventre, l’avion a dû passer un profond fossé de 60 cm qui sépare le vignoble du champ de prunes.

 

Un sauvetage d’urgence

Suite au crash, une trentaine de sapeurs-pompiers et de nombreux véhicules d’assistance aux personnes sont arrivés sur les lieux pour porter secours aux passagers. Les équipes de secours ont même apporté avec eux du matériel de désincarcération, mais heureusement, avec un réservoir vide, les pompiers n’ont pas eu besoin à l’utiliser.

 

Le bilan de l’accident

Grâce au sang froid des pilotes, le crash fatal a pu être évité. Néanmoins, trois des passagers ont été légèrement blessés et évacués vers le centre-hospitalier de la sous-préfecture. Les deux autres passagers sont, quant à eux, en état de choc et on les comprend aisément.

En ce qui concerne le pilote Canadien qui venait d’acheter l’avion et qui projetait de rallier son pays à bord du Piper, en faisant de nombreuses escales, son aventure se sera terminée en Dordogne.

 

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