Enquête sur le crash du vol MH 17 : les grandes lignes

 
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Cela fait maintenant plus de 10 jours  que le MH 17 de la Malaysian Airlines a été abattu en Ukraine et les responsables du drame n’ont toujours pas été trouvés. L’enquête est toutefois en cours et ci-dessous les faits marquants rapportés jusqu’ici.

 

L’Ukraine et la Russie se rejette toujours la faute

Rien de neuf de ce côté, car l’Ukraine et la Russie continue à se rejeter la faute. Rappelons que le crash a eu lieu sur une zone contrôlée par les séparatistes pro-russes, mais la provenance du tir reste jusqu’ici méconnue malgré quelques hypothèses.

 

Les États-Unis accusent la Russie

Barack Obama lui-même a déclaré que les séparatistes sont bien armés étant donné qu’ils avaient le soutien de la Russie. Outre le fait que le missile semblait partir du territoire russe selon les images capturées par les satellites américains, un rapport des services secrets américains avancent aussi que la Russie a fourni le missile buk aux séparatistes puis l’ont repris après que le MH 17 ait été abattu.

Aussi, John Kerry, secrétaire d’État américain a annoncé qu’ils avaient en leur possession une « vidéo montrant un lanceur retournant en Russie depuis une zone spécifique d’Ukraine, avec au moins un missile manquant ».

Toutes ces preuves poussent les USA à pointer la Russie du doigt ce qui met Vladimir Poutine dans une situation peu confortable.

 

Vladimir Poutine se retrouve en mauvaise posture

Après le crash, les séparatistes ont totalement fermé le site du crash aux étrangers. Barack Obama, le Premier Ministre néerlandais et son homologue Australien se sont donc directement adressés à Vladimir Poutine pour qu’il fasse pression sur les séparatistes. C’est seulement grâce à son intervention que les autres pays ont eu accès au site et ce, plusieurs jours après l’accident. Les autorités malaisiennes considèrent donc que l’intégrité du site est compromise étant donné qu’on ne sait pas ce qui s’y est passé pendant les jours où il a été fermé.

 

Intégrité du site compromise

Lorsqu’enfin les séparatistes ont donné libre accès au site, les autorités qui se sont rendues sur place ont pu voir que certains indices vitaux n’ont pas été préservés. Aussi, Petro Porochenko, le président ukrainien accuse les séparatistes d’avoir pillés les lieux et volés les cartes de crédits des victimes. Une accusation que les journalistes présents sur les lieux ont aussi affirmée.

De ce fait, les résultats de l’enquête pourraient être faussés.

 

Une mauvaise gestion des corps de la part des rebelles

Le MH 17 avait à son bord 298 personnes qui ont tous péri dans le crash. Toutefois, seuls 282 corps ont été rapatriés vers Kharkiv, une ville sous contrôle de Kiev. D’autres fragments de corps ont pu aussi être retrouvés.

Suite à l’accident, les séparatistes n’avaient aucune idée de ce qu’ils devaient faire des corps étant donné qu’ils ne voulaient pas les donner à l’Ukraine. Ils les ont donc placés dans des wagons réfrigérés en attendant de voir que faire. Les journalistes qui ont pu se rendre sur les lieux ont rapidement rapporté une « odeur de décomposition » se dégageant des wagons. Toujours selon eux, les corps ont été entassés dans les wagons ce qui ne permettait pas de les compter comme il le faut. Les journalistes y voient un total manque de respect de la part des rebelles.

Quoi qu’il en soit, les corps ont été remis aux Pays-Bas et la plupart d’entre eux sont arrivés au pays mercredi dernier.

 

Les boîtes noires ont été finalement remises aux enquêteurs

Puisque l’avion s’est écrasé sur une zone contrôlée par les rebelles, ils ont été les premiers à accéder aux boîtes noires qu’ils n’ont, évidemment, pas voulu donner au gouvernement ukrainien. Les séparatistes voulaient les confier à Moscou, mais le ministre des Affaires étrangères russe a ordonné qu’elles soient remises aux enquêteurs ce qui a été chose faite.

Les deux boîtes noires sont en bon état et rapportent les conversations des pilotes, mais elles ne pourront dire d’où venait le tir et s’il s’agissait bien d’un tir de missile.

 

 

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