Atterrissage raté d’un Airbus A320 d’Air Canada
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Dimanche dernier, un Airbus A320 de la compagnie Air Canada a raté son atterrissage à l’aéroport Stanfield d’Halifax. L’avion a d’abord heurté un réseau d’antennes avant de glisser sur environ 300 mètres sur la piste pour finalement s’immobiliser. L’accident a entraîné 23 blessés et des pertes matérielles énormes puisque l’avion a fortement été endommagé.
Le contexte de l’accident
L’Airbus A320 en provenance de Toronto avait à son bord 133 passagers et cinq membres de l’équipage. Il a atterri violemment à l’aéroport Stanfield d’Halifax, en Nouvelle- Écosse le dimanche 29 mars dernier à 0 h 43. Dans cet atterrissage en catastrophe, l’avion a heurté un réseau d’antennes situé à 350 mètres et qui se trouve en début de la piste d’atterrissage. Ce choc violent a arraché le train d’atterrissage principal de l’avion. Après avoir heurté le réseau d’antennes, l’avion a rebondi sur la piste avant de glisser sur environ 300 mètres sur la carlingue.
Les causes de l’accident
Selon les enquêteurs, l’avion est descendu trop rapidement et la faible visibilité ne l’a pas aidé dans l’atterrissage. Il faut effectivement souligner que l’avion est arrivé en pleine tempête de neige à Halifax.
23 blessés
Parmi les 138 passagers de l’Airbus A320 d’Air Canada, 23 personnes ont été blessées et une seule a été retenue à l’hôpital dans la soirée de dimanche.
Selon Daphné Booth, enquêtrice du BST (bureau de la sécurité des transports), les passagers ont eu beaucoup de chance de s’en tirer sans trop de blessures graves. Au final, c’est l’avion qui a été le plus endommagé.
Dans son atterrissage violent, un des deux moteurs a été arraché de l’aile droite de l’avion. Il a été retrouvé trente mètres plus loin de l’épave. L’autre moteur est également dans un piteux état même si est toujours rattaché à l’aile gauche. Le nez de l’avion a été également arraché.
Pour évacuer les passagers, des toboggans de sécurité ont été utilisés.
Les boîtes noires envoyées au laboratoire
Les boîtes noires de l’avion ont été envoyées au laboratoire du BST à Ottawa pour en savoir plus sur les circonstances de cet accident. Depuis hier, des experts Français du BEA (bureau enquête accident) ainsi que des représentants aéronautiques Airbus sont venus à Ottawa pour assister le BST.
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