Crash d’un Boeing 737 Max 8 d’Ethiopian Airlines : l’enquête se poursuit
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Dimanche 10 mars a été un jour noir pour le secteur de l’aviation civile. Pour cause, un autre crash meurtrier a eu lieu emportant avec lui les 157 passagers à son bord, membres de l’équipage compris. Les deux boîtes noires ont déjà été retrouvées, mais l’enquête est toujours en cours.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Après avoir décollé à 8 h 38 de l’aéroport international Bole à Addis Abeba, le vol ET 302, un Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé au bout de quelques minutes après avoir parcouru 62 km. Le crash a eu lieu à proximité de Bishoftu ce qui signifie que l’appareil n’a même pas eu le temps de sortir du territoire éthiopien pour s’écraser.
A son bord, il comptait 149 passagers et huit membres de de l’équipage. Tous ont péri dans ce tragique accident qui lie désormais 35 pays différents.
L’appareil devait se rendre à Nairobi, au Kenya.
L’ONU participe activement à l’enquête
L’ONU a décidé de participer activement aux recherches puisque 19 des passagers se trouvaient à bord de l’appareil en vue d’assister à la conférence annuelle du Programme des Nations Unies pour l’Environnement ou PNUE qui a débuté au lendemain du crash.
Elle collabore désormais étroitement avec l’Ethiopie pour découvrir les circonstances de l’accident.
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Des similitudes avec le crash d’octobre 2018
Face aux premières informations que l’on a pu récolter concernant l’accident, les experts ont très vite fait le rapport avec ce crash et celui d’octobre 2018. En effet, même s’il s’agit de deux accidents différents et qu’ils sont espacés de cinq mois, il a été déterminé qu’avant de s’écraser, les deux appareils ont maintes fois piqué du nez pour essayer de se redresser, mais en vain. Un autre point similaire assez inquiétant : l’avion était, dans les deux cas, un Boeing 737 MAX.
Les seules différences entre ces deux accidents c’est que celui d’octobre mettait en scène un avion exploité par la compagnie indonésienne Lion Air et qu’il avait à son bord 189 passagers. Quant à celui du dimanche 10 mars, l’appareil appartenait à Ethiopian Airlines et avait à son bord 157 passagers.
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Une première piste à creuser
Sitôt l’avion écrasé, les experts se sont dépêchés sur place pour essayer de rassembler des preuves. Les deux boîtes noires ont d’ailleurs été découvertes dès le lundi 11 mars dernier et elles ont été envoyées à Paris pour être analysées, l’Ethiopie ne disposant pas des équipements nécessaires pour les exploiter.
En attendant les résultats, un fait semble déjà être avéré : le problème venait d’une anomalie de l’appareil sinon les deux crashes n’auraient pas tant de similitudes. On pointe du doigt un éventuel dysfonctionnement des ordinateurs de bord lesquels, au lieu de redresser l’appareil, l’a fait piquer du nez.
Face à ces faits, la majorité des compagnies exploitant des Boeing 737 MAX ont décidé de clouer ces appareils au sol tant que Boeing n’aura pas remédié au problème. La FAA, Autorité fédérale de l’aviation américaine a d’ailleurs donné un délai d’un moins à l’avionneur pour qu’il modifie le logiciel incriminé.
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