Sénégalair : le HS 125 aurait piqué du nez ?
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Cela fait plus d’une semaine que le MH 125 de la compagnie Sénégal Air s’est abîmé au large des côtes sénégalaises et on reste toujours sans nouvelles de l’appareil et des sept passagers qu’il avait à bord. Face à l’absence de débris, l’hypothèse que l’avion aurait piqué du nez se fait petit à petit jour dans l’esprit des enquêteurs.
Les circonstances de l’accident
Le crash a eu lieu le samedi 5 septembre dernier suite à une collision de l’avion avec un appareil de ligne équato-guinéen. Ce dernier a ressenti le choc et s’est détourné de son itinéraire pour atterrir à Malabo. Les pilotes ont essayé de contacter le MH 125, mais en vain. Selon eux, le choc aurait pu entraîner une dépressurisation subite et toutes les personnes à bord se seraient alors évanouies d’où l’absence de réponse de la part du MH 125. Il aurait donc poursuivi sa route en direction de Dakar sous pilotage automatique et aurait terminé sa course en mer après avoir épuisé ses réserves en kérosène.
Les recherches continuent
Sitôt que le MH 125 a disparu des radars, les autorités ont tenté d’entrer en contact avec les pilotes, mais aucune nouvelle de leur part. Des recherches ont immédiatement été entreprises, mais aucun débris n’a été retrouvé jusqu’ici et ce, malgré l’envergure des forces déployées. En effet, pour essayer de retrouver les débris de l’avion et ses boîtes noires, trois avions et un navire ont été lancés pour mener l’enquête. L’avion Frontex, normalement chargé de lutter contre l’émigration clandestine, leur prête également main forte chaque fois qu’il effectue ses vols quotidiens. Une large zone a été délimitée pour affiner les recherches et parmi les enquêteurs, on retrouve des experts, des spécialistes et des membres des autorités aéroportuaires.
L’avion aurait piqué du nez
Alors qu’un mince espoir subsistait encore la semaine dernière, les chances de retrouver des survivants se réduisent jour en jour surtout depuis l’évocation de l’hypothèse qui dit que l’avion a peut-être piqué du nez. En effet, si tel est réellement le cas, aucun passager n’aurait pu survivre parce que dans ce contexte, l’avion ne se serait pas écrasé en surface, mais aurait coulé tout droit au fond de l’océan. Cette hypothèse expliquerait alors l’absence totale de débris et de preuves matérielles. Quoi qu’il en soit, les autorités ne baissent pas les bras et combien même cette hypothèse serait vraie, elles sont déterminées à retrouver, au moins les boîtes noires pour expliquer ce qui s’est réellement passé. Soulignons que si l’avion a piqué du nez, les recherches seraient beaucoup plus complexes et surtout onéreuses.
Sept victimes
Le MH 125 était un bimoteur utilisé comme appareil d’évacuation médicale affrété par SOS Médecins Dakar. Il assurait la liaison entre le Burkina Faso et la capitale sénégalaise quand le crash est survenu. L’avion avait sept passagers à bord dont une patiente de nationalité française, trois membres d’équipage de nationalité algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin de SOS Médecins Sénégal. Pour la société SOS Médecins, c’est un choc puisque de passagers, les sept personnes sont passées à victimes.
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