Bilan 2019 : Airbus redevient le n°1 mondial

 
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L’année 2019 aura été riche en bonnes et mauvaises nouvelles pour tout le monde. Dans l’univers aéronautique, Airbus et son rival de toujours, Boeing n’ont cessé de faire parler d’eux. Désormais que l’année est écoulée, il est temps de dresser le bilan. Un bilan qui va à l’avantage certain de … Airbus.

Boeing en crise

Depuis 2011, Boeing est resté n°1 mondial face à son principal concurrent, Airbus. Bien que ce dernier n’ait cessé de progresser en termes de nombre de livraison et de chiffre d’affaires, il n’a jamais pu rattraper le retard que Boeing avait sur lui. Les choses ont pourtant changé depuis 2019.

Alors que Boeing était fier de lancer son avion vedette, le 737 MAX espérant décupler davantage ses bénéfices, cela ne s’est pas passé comme il l’espérait. Au contraire, au lieu de le propulser devant la scène internationale, l’appareil l’a fait tomber dans un gouffre profond duquel Boeing a du mal à s’extirper jusqu’à aujourd’hui.

Peu de temps après sa conception et les premières livraisons, l’appareil a causé deux accidents en moins de cinq mois. Une tragédie qui a engendré une grave crise, si ce n’est la plus grande crise de l’histoire du constructeur américain.

Face à ces accidents, une mesure sans appel et inédite est tombée : toute la flotte de 737 MAX est interdite de vol. Cette décision court depuis le 13 mars 2019, ce qui est un peu étonnant étant donné qu’il s’agit d’un appareil ultramoderne.

 Une punition toujours pas levée pour le 737 MAX de Boeing

le 737 MAX de Boeing

Une punition toujours pas levée pour le 737 MAX de Boeing

Après la sanction dont Boeing s’est vu affliger, Dennis Muilenburg, alors patron exécutif de la firme, a pris la nouvelle avec calme. Il a refusé de se laisser abattre en se disant toujours que c’est en ces temps de crise que Boeing avait le plus besoin de lui.

Force est toutefois de constater que ses résolutions ont fini par tomber petit à petit puisqu’il a finalement donné sa démission en décembre dernier. Rappelons qu’avant cela, l’entreprise a déjà beaucoup réduit ses fonctions puisqu’elle l’a remplacé par David Calhoun au siège de président du conseil d’administration.

Si M.Muilenburg a fini par démissionner c’est que jusqu’à aujourd’hui, les 737 MAX sont toujours cloués au sol. Soit une punition qui aura duré neuf mois, voire plus si la punition n’est toujours pas levée sous peu.

Il faut souligner qu’après les deux accidents, les enquêtes administratives et techniques menées ont mis à jour de nombreux dysfonctionnements de l’appareil. Même le processus de certification a été jugé douteux et pointé du doigt par les autorités.

Face au changement de direction, Boeing espère que tout rentrera dans l’ordre, mais pour l’heure, il doit accepter sa défaite face à un Airbus plus fort que jamais.

Dennis Muilenburg

Démission de Dennis Muilenburg, le patron exécutif de Boeing

Airbus dépasse de loin Boeing pour l’exercice 2019

Depuis que Boeing est tombé en crise, on savait déjà que cette année, c’est à Airbus que reviendra le titre de n°1 mondial. Un statut tant espéré qu’il n’a plus pu récupérer depuis 2011.

Maintenant que le bilan a été dressé et même si Boeing n’a toujours pas sorti ses chiffres officiels pour l’exercice 2019, on sait qu’il reste loin derrière Airbus.

Ce dernier affiche un total de 863 livraisons en 2019 alors qu’à la fin du mois de novembre 2019, Boeing n’en était qu’à 345 appareils livrés depuis le mois de janvier.

Contrat rempli à moitié pour Airbus

Certes, le constructeur européen est la star incontestée de l’année 2019 et il a bien rempli son contrat de dépasser la barre des 860 livraisons, mais ses objectifs ne sont que partiellement atteints. En effet, au mois de février 2019, l’avionneur s’était montré plus ambitieux encore en annonçant un total de 880 à 890 appareils commerciaux à livrer au cours de l’année.

Cette ambition devra, semble-t-il attendre, puisque même si Airbus affiche une croissance de 8 % pour cette année, il a également connu quelques difficultés en 2019. Des difficultés qui lui a empêché de réaliser à 100 % son but. Parmi les freins majeurs, on cite ses difficultés à produire 60 appareils A320 par mois.

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